Il y a des jours où les mots nous fuient. D’autres où ils débordent sans direction. Et parfois, on ne sait même plus si on a encore quelque chose à dire. C’est précisément là que commence l’écriture vivante. Elle commence dans le silence, dans le flou. Elle débute aussi dans le vertige de la première phrase.
Ce billet est une invitation à ne pas fuir ce moment. À l’habiter doucement. Avec des rituels simples, accessibles, pour réveiller la plume qui dort en vous.
Partie 1 : La peur de la page blanche, une émotion légitime
La page blanche n’est pas un vide : c’est un miroir. Elle reflète nos doutes, nos perfectionnismes, nos attentes.
Souvent, ce n’est pas l’inspiration qui manque, mais l’autorisation.
Autorisation de mal écrire, de ne pas plaire, de dire des choses étranges ou incomplètes.
Écrire, c’est prendre le risque d’être humain.
Partie 2 : Trois rituels simples pour commencer
1. Le mot-guide
Choisissez un mot au hasard dans un livre, sur un post-it ou dans votre mémoire. Écrivez-le en haut de la page. Respirez. Écrivez ce qu’il vous inspire, même sans logique.
2. L’écriture-minute
Posez un minuteur sur 3 ou 5 minutes. Pendant ce temps-là, écrivez sans vous arrêter, même si c’est pour dire “je ne sais pas quoi écrire”. Ne jugez pas. Laissez venir.
3. La phrase d’ancrage
Commencez par “Aujourd’hui, je me sens…”. Ou commencez par “Ce que je n’ose pas dire mais que j’écrirai quand même…”. Laissez la suite vous surprendre.
Conclusion : Une phrase suffit pour ouvrir un monde
Commencer à écrire, ce n’est pas écrire un roman. C’est ouvrir une porte.
La vôtre. Avec vos mots. Même hésitants. Même tremblants.
Vous n’avez pas à savoir où cela mène. Vous avez juste à commencer.
Et vous, que vous souffle votre plume aujourd’hui ?